AMAP France : le cercle vertueux de l’agriculture à taille humaine
Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), avec 18 ans de vie dans le pays européen,
promouvoir une alliance entre les consommateurs et les agriculteurs par des contacts directs et directs. Ils constituent une véritable forme de commerce équitable et agro-écologique qui préserve la qualité des aliments, évite le gaspillage et réduit l’empreinte carbone dans leurs déplacements.
L’AMAP est une tendance de production et de consommation alimentaire en France, qui se développe depuis 18 ans et qui génère un véritable commerce équitable et agro-écologique. Il s’agit d’une alliance entre un groupe de consommateurs et un agriculteur qui travaille à proximité. Par le biais d’un contrat, les consommateurs acceptent de payer à l’avance le travail de l’agriculteur, tandis que ce dernier, en retour, livre un panier hebdomadaire de légumes frais, biologiques et de qualité.
Ce modèle s’inspire des Teikei du Japon, qui sont nés dans les années 60, lorsqu’un groupe de femmes a commencé à s’inquiéter de l’utilisation de pesticides dans la nourriture qu’elles donnaient à leurs enfants et a décidé de s’associer directement avec des agriculteurs locaux pour garantir la qualité des légumes qu’elles achetaient.
« Faire partie d’un AMAP est en quelque sorte un engagement à payer un salaire équitable à un agriculteur. Notre motivation est également de nous assurer que nous mangeons des aliments biologiques, sans pesticides, cultivés avec soin et récoltés le même jour, qui ne sont pas emballés, réfrigérés ou transportés sur de longues distances. <Evelyne Boulogne, consommatrice d’AMAP depuis six ans
En France, les AMAP ont été créées en 2001 par des associations militantes d’agriculteurs et de consommateurs. Cette initiative a commencé à prendre forme en février, à la suite d’une réunion écocitoyenne de l’ATTAC à Aubagne, où la question de la mauvaise alimentation a été abordée. La première AMAP est apparue en avril de la même année dans la ville d’Ollioules, dans le sud de la France.
Pour Elisabeth Carbone, responsable du Réseau national des AMAP (MIRAMAP) et ancienne agricultrice de la région bordelaise, « la plupart des personnes qui adhèrent à une AMAP le font pour des raisons de santé ou pour l’environnement. Les agriculteurs viennent généralement pour l’aspect économique, car ils disent qu’ils vont vendre à l’avance, ils sont sûrs de ce qu’ils vont être payés. Mais au final, il se passe quelque chose que personne n’avait prévu auparavant : ce lien est similaire à celui que les familles avaient l’habitude d’avoir avec le médecin de famille. Une relation étroite se crée avec les gens, parfois même une amitié. Il ne s’agit pas d’une relation de client ou de consommateur, mais plutôt d’une relation basée sur l’échange, du type : je produis de la nourriture, j’ai besoin de gagner ma vie, et d’autre part : je veux consommer de bons produits. Elle va bien au-delà d’une « autre forme » de marketing, elle change réellement le modèle de notre mode de vie.
Pendant les années de fonctionnement des AMAP, on estime qu’un nombre minimum de consommateurs doit adhérer à ce système pour qu’il fonctionne correctement. « Il faut 40 personnes pour qu’un agriculteur puisse vivre, mais cela va aussi dépendre de chaque endroit.
La motivation est de s’assurer de manger des aliments biologiques et sans pesticides, cultivés et récoltés avec soin le même jour, qui n’ont pas été emballés, réfrigérés ou transportés sur de longues distances. C’est une nourriture qui est récoltée le jour même de la distribution, qui est mûre, qui est en saison.
Bien qu’il n’y ait pas de règle stricte concernant la distance entre les centres de distribution et les champs des agriculteurs, l’objectif est toujours de réduire au maximum l’empreinte carbone lors du transport des aliments. « Nous essayons de faire en sorte que les producteurs soient aussi proches que possible.

« Une relation étroite se crée avec les gens, parfois même une amitié. Il ne s’agit pas d’une relation de client ou de consommateur, mais plutôt d’une relation basée sur l’échange, du type : je produis de la nourriture, j’ai besoin de gagner ma vie, et d’autre part : je veux consommer de bons produits ».
Elisabeth Carbone, responsable du réseau national de l’AMAP (MIRAMAP)
voir l’actualité complète : https://www.paiscircular.cl/consumo-y-produccion/las-amap-de-francia-el-circulo-virtuoso-de-una-agricultura-a-escala-humana/
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